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Brindas Participation et Progrès
22 décembre 2012

Le salon, le yon et le financier.

guignol-paris

Dis donc Guignol, est-ce que tu sais comment s’est passé le voyage d’la Première d’la Classe ? Mon correspondant à la Fête en bas d’chez toi, le lundi de la St Judicaël(bigre), il a été déçu : la Première, elle avait promis à la séance précédente de conter aux Municipaux, ce qu’elle avait appris au salon du mariage*,au mois de novembre. C’est qu’elles sont parties à cinq là-bas, les fenottes brindasiennes ; pas besoin de parité pour la balade, elles se débrouillent pas mal, la Première et ses camarades aides de camp !..On n’en a rien su de cette espédition, rien de rien, secret défense ! Vraiment, les paparazzi et ceusses de Radio-Brindas, i sont pas compétitifs ! On n’est même pas sûr qu’elles ont pointé au salon. Est-ce que leur tégévé est arrivé à temps ? P’têt qu’elles ont fait craquer pour aller prendre une limonade à la Foire du Trône ou ben qu’elles sont allées faire les vitrines aux Champs* ? Pourtant, c’était pas les soldes ! Est-ce qu’elles ont au moins écouté le Chef de l’Etat d’Ame et sa liberté de conscience qu’a dû causer mariage avec ceusses qui marient ?

Pi, ce lundi, à la Fête, comme chaque année à la même époque, avant le Père Noël, les Municipaux, i z’ont débité beaucoup de grands nombres et de parlements* à propos du buget et y’a même eu quèques ramamiaux* entre La Première et çui d’la Finance du Club des cinq des bépépédegauches. Ça a ben chauffé un peu, même que çui qui compte, il avait apporté le cinéma. Il est resté calme, i s’est pas fait du sanque mauvais* quand elle lui a lancé que ses comptes, c’était pas vrai, que c’était pour emboiser* le monde qu’écoutent*. Mais la Première d’la Classe, elle, elle était ben un peu en dare* quand La Finance il lui a conseillé de revoir la tâche de ses aides de camp pour que l’un d’eux cocole* la cache-maille*.C’est pas qu’elle sait pas compter la Première, mais c’est une incomprise : avec les escalins* des Brindasiens, elle a ben le droit de choisir de faire de l’assistanat avec les banquiers, ces mal aimés en empruntant à 3,5% et en plaçant à 0,5% ce qu’elle dépense pas. Pi, p’têt que ces banquiers, i s’étaient intoxiqués au travail avec les pécuniaux*, alors, faut ben les aider à se requinquer, non ? Faut pas être rapiamus*. Seulement la cache-maille*municipale, elle pourrait ben êt’ jalouse…

Pi, mon correspondant, i devait commencer à bâiller de la comprenotte*tard dans la soirée et il a pas bien saisi à quoi qu’il allait servir le bâtiment en construction dans la proximité du giratoire du Yon*.Ben oui, y’a des Municipaux qui croyaient que la commune elle avait vendu quèques arpents de ses réserves foncières pour que le Queugeot i puisse prendre ses aises pour vendre plus d’autos, mais i semblerait que ça soye pas une estension pour les quat’ roues mais plutôt pour les deux pattes qu’ont besoin de se restaurer. Y’aura-t-il des pains au chocolat* ? Risqué : comme qu’i dit l’uèmepénergumène de Meaux, avec c’te denrée, on risque d’se faire ôter le pain d’la bouche. Pi faudra pas confondre l’huile de friture avec la 5W- 50. Encore que les mécanos du Yon, i connaissent les machines gasoil : alors, s’i peuvent pas mettre un tigre dans le moteur pace que ça s’est déjà fait les autrefois, p’têt que le Yon, lui, il y mettra d’la frite*.Au fait la bâtisse qui pousse, c’est ptêt un roule-dedans* le roule-dedans de Mr DO, on sait pas…Remarque, Guignol, chez Queugeot, ça fait longtemps , même s’i font pas toujours leur beurre, qu’i fabriquent aut’ chose que des autos : par exemple, des cycles, des marteaux, des villebrequins…Tiens, mon aïeul, i roulait en « Citroën 10 légère », enfin façon d’ parler pace que son auto, elle pesait quand même. Mais mon aïeule, elle avait un Queugeot pour moudre le café : un beau moulin avec carrosserie auto-porteuse en bois d’arbre de France , mécanique et manivelle en acier lorrain…

Bon, mais pas sûr que chez le Yon, pour mâchonner* et se relicher*y’ ai des Yonnaiseries. M’enfin, vive les pains au chocolat et …bonne année !

 

                                                                                  Le Babiant décembre 2012

 

Yon : Lyon, lion                      salon du mariage : congrès des maires

Champs : Champs Elysées     parlements : discours                       ramamiaux : disputes

Sanque mauvais : mauvais sang      emboiser :tromper    en dare : en colère

Le monde qu’écoutent : les gens qui écoutent (nécessité de mettre le verbe au pluriel)

Cocoler : dorloter                  cache-maille : tirelire                       rapiamus :avare

Escalins, pécuniaux : les sous           comprenotte: compréhension

Pain au chocolat : allusion à la propagande de l’uèmepénergumène de Meaux

Roule-dedans : tentative pour traduire le Grand Breton « drive in »

Se relicher : se régaler

Queugeot : enfants, on disait comme ça, pace que le Pé majuscule , chez Peugeot, ils le traçaient comme un Q en écriture calligraphiée. Pour nous, apprentis lecteurs, pas de doute, ça ne pouvait être qu’un Q.

 

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21 décembre 2012

Conseil municipal du 17 décembre 2012: la presse en parle

CR du CM du 171212

16 décembre 2012

Les Emeraudes: des inexactitudes dans l'article du Progrès

Suite à l'article paru dans le quotidien Le Progrès le 12 décembre dernier, intitulé "Solution trouvée  pour la maison de retraite Les Emeraudes" (voir ci-dessous), Noël  Buénerd, conseiller municipal de la commune de Brindas, délégué titulaire au Syndicat intercommunal pour les personnes âgées (Sipag) des cantons de Vaugneray et Tassin et membre de BPP, a adressé le courrier suivant au journal:


"A la lecture de l’article intitulé «Solution trouvée pour la maison de retraite Les Emeraudes» , paru dans votre journal le 12/12/2012, je m’étonne de constater plusieurs inexactitudes :

  • Il est écrit : « Concrètement Les Émeraudes restent un établissement public chargé d’un service public au même titre que la clinique abritée par la commune ».

Inexact : ni la clinique de Vaugneray, ni la maison Les Émeraudes ne sont des établissements publics. Gérés par des associations, structures de droit privé, ce sont des établissements privés.

  • Il est écrit : « Parce que le Sipag, acteur majeur du développement social en faveur des personnes âgées, n’avait pas forcément vocation à assumer un bâtiment… »

Plusieurs remarques :

 - le Sipag, structure publique qui a fait construire la maison Les Émeraudes et qui en est propriétaire, pour être en conformité avec la réglementation actuelle, se doit de faire assumer la gestion de l’hébergement par un établissement public autonome. Le comité syndical, durant ce mandat, a, à deux reprises, en février 2009 et en mai 2012, demandé, par délibération, la transformation de la maison en établissement public autonome. Malgré la réglementation, l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes et le Conseil général du Rhône ont préféré laisser les agréments à l’association de gestion, bien que celle-ci ait amené la maison Les Émeraudes au bord du gouffre en 2009.

- Statutairement, le Sipag a toujours eu pour vocation de créer des établissements.     

Statuts de 1967 : (...) « constitution d’un syndicat intercommunal ayant pour objet la mise en œuvre de moyens en vue de la protection sociale des personnes âgées et, dans l’immédiat, la création d’une maison de retraite de vieillards à Pollionnay.».

Statuts révisés approuvés par le préfet en septembre 2012 ; parmi les différentes missions du Sipag, on relève celle-ci: « création d’établissements publics médico-sociaux qui présentent un intérêt intercommunal sur le territoire du Sipag.»

  • Dans l’encart en bas à gauche de l’article, ayant pour titre « 4 abstentions » : « Nous aurions préféré une gestion publique… » Ce à quoi lui a répondu Daniel Jullien : « C’est ce que nous aurions voulu. Seulement, il aurait fallu changer le statut du personnel, ce qui n’était pas réalisable.»

Inexact : les membres du personnel auraient pu choisir le statut le plus avantageux (privé ou fonction publique) selon leur situation professionnelle. En outre, depuis 2008, M. Jullien et quelques autres maires se sont toujours opposés à la transformation de la maison Les Émeraudes en établissement public autonome.

  • En ce qui concerne l’efficience annoncée comme supérieure quand il y a gestion associative, l’établissement Jean Villard, à Pollionnay, est un établissement public réputé très efficient.
  • Pour ce qui est des états d’âme des financeurs, ils auraient sans doute prêté au Sipag mais probablement pas à une association qui, en 2009, après plusieurs années, présentait un déficit cumulé de 500 000 €, épongé par de l’argent public provenant de différentes sources (État- DASS- Sipag).

Malgré mon inquiétude, je souhaite longue vie à la maison Les Émeraudes et j’espère que vous voudrez bien publier ces remarques  indispensables à une plus juste connaissance du dossier.

Avec mes salutations,

Noël  Buénerd"

Nous espérons que le Progrès aura l'honnêteté de publier dans ses pages l'ensemble de ces précisions qui permettent de rétablir dans leur exactitude des éléments essentiels à la connaissance du dossier. A défaut, vous, lecteurs de ce blog, auraient pu en prendre connaissance !

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11 décembre 2012

L'Extrême droite radicale dans les Monts du Lyonnais

Nous vous conseillons la lecture de cet article très complet sur les groupes identitaires d'extrême droite de l'Ouest Lyonnais. Avec des élus partagés entre inquiétude et immobilisme...

http://www.rue89lyon.fr/2012/12/11/les-monts-du-lyonnais-aux-prises-avec-lextreme-droite-radicale/

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