Treize à table…
Bien mes salutances Guignol. Y’avait ben encore tant et tant*de gones et de fenottes* à la Fête*en bas d’ chez toi, dans l’ arène, le lundi de la Ste Blandine. Et oui, t’vois ben que les citoyens d’ici, i s’intéressent à l’impolitique*…Comme qu’i z’auraient dit à Marseille, ceusses qui bouchent le port avec une seule sardine tant elle est grosse, y’avait tout Brindas, ce soir-là, à la Fête, sauf le Commandeur*qu’est pas encore assez gari*. Y’avait bien* des pestateurs*debout : aussi, le chef de chœur du trio Bépépé*, ça l’a contrassé*. Il a dû faire l’ouvreuse pour les faire s’accutir* ; c’est pas des voix qu’il est allé bicher*ce ‘te fois, mais des sièges, pas les mêmes toutefois, que ceusses pour les commissions municipales…
En l’absence du Commandeur*, c’est donc le Grand Arpenteur des Verchères*, son premier aide de camp* qu’est aussi son second, qu’a été le parsident* de la séance. Il a commencé par amater*les pestateurs*en leur demandant d’être sages. Le chef de chœur* du trio Bépépé a remercié l’Arpenteur*pace que certaines demandes formulées lors du Municipal*d’avant étaient pas tombées dans l’ireille* d’un sourd. La Première d’la classe*des autrefois*, depuis qu’elle loge plus au palais de Verdun*, elle estime que ses successeurs vont un peu trop plan plan*.Même avec la chaleur, faut pas s’acagnarder*, non mais… Les bourgeois*, i pensent plutôt qu’ c’est à cause de tous les ponts du joli mois de mai… P’t’êt qu’elle s’ennuille la Première* ? M’enfin, elle devrait se rappeler qu’i faut se méfier du chat qui dort…
Une Municipale* qui siège en coin à la Fête*s’est pas vraiment relichée* avec tous ces hors-d’œuvre de civilités. La dame du coin, elle a pas envie d’arrondir les angles…Pourquoi Guignol, pourquoi ? Y’a des patrigots* qui font courir qu’elle boude. Ah ? Mais elle fait la bobe* pace que l’Arpenteur* l’a mise au coin ou ben l’Arpenteur* l’a envoyée au coin pace qu’elle fait la bobe* ? Mystère. I semblerait que ça soye lié au nombre de Municipaux*des oppositions qui sont admis à la commission Monopoly*. Remarque, ça peut se comprendre : i sont treize en tout, les invités. P’têt qu’elle aime pas le jeu à treize pace qu’elle se pense*que c’est un sport de brutes ? Ou ben, c’est qu’elle est super sticieuse* et qu’elle veut pas être treize à table ?...Y’a des piapias* de presse people qui essaient de faire encroire*qu’elle est un peu jalouse : selon elle, l’Arpenteur*, i fait des fleurs aux opposants malgré la gagne*de la liste Justepoureux* aux Printanières*. Elle se pense*, la dame que y’a trop d’opposants à la commission Monopoly* et que des opposants, moins y’en a, mieux on se porte ; y’a pas d’raison qu’les opposants, ça soye eux les fifis* de l’Arpenteur…
L’Arpenteur* a semblé avoir un bug dans sa comprenotte*, quand la Première des autrefois* elle a espliqué qu’elle était vice-présidente des pécuniaux*à la Cécévéaile* et que comme son parsident*, il l’a déléguée à la commission des impolocos*, elle pouvait pas être à la fois patronne de la commission au titre de la Cécévéaile* et représentante suppléante de Brindas. Elle a donc proposé un autre Municipal* de sa liste « Bien Vivre… » L’Arpenteur* a hésité tant et tant* que la dame du coin, elle s’est réveillée, espérant lui venir en aide en se faisant élire Justepourelle* contre le candidat « Bien Vivant ». La plupart des Municipaux* ayant préféré, lors du scrutin, le « Bien Vivant » comme suppléant de la commission des impolocos*, la dame du coin s’est retrouvée sur la touche, elle est restée comme une carpe qui perd l’eau*…dans son coin…
Le chef de chœur du trio Bépépé*, en déchiffrant le dernier « Brindas en Bref », a découvert une fausse note : la partition héberge, en effet, la « Lettre du Maire ». Il a rappelé le traité d’harmonie du règlement intérieur du Municipal* qui n’autorise pas un solo Justepourlui*, car les oppositions doivent pouvoir faire entendre leurs voix…Si le chef de chœur du trio Bépépé*, conciliant, n’exige pas l’application à la lettre du règlement d’harmonie pour les premières fausses notes de ce début de mandat en rodage, il esplique qu’il faudra bien pour la suite, l’appliquer à la « Lettre du Maire » si celle-ci devenait un refrain…
Avant d’aller à schloff*, le Grand Arpenteur* a remercié les pestateurs de pas avoir été tarabâtes*. Il a poussé un ouf de soulagement car il redoutait, pour ce soir de la Ste Blandine, d’avoir à souffrir le martyre… Faut pas que j’omette le « e » à martyre, pace que mes bourgeois*, i vont me ficher une saboulée*. Ah Guignol ! i vont encore conter que je joue les martyrs…
Allez, à la fois que vient…*
Le Babiant juin 2014
Salutances : salutations tant et tant : beaucoup impolitique : politique Le Commandeur : le maire gari : guéri bien : beaucoup Pestateurs : spectateurs le chef de chœur du trio … : la tête de liste Contrassé : contrarié s’accutir : s’asseoir bicher : pêcher Le Grand Arpenteur… : le premier adjoint aide de camp : adjoint parsident : président amater ; amadouer tarabâte : remuant, sot Ireille : oreille palais de Verdun : la mairie plan plan : lentement S’acagnarder : paresser bourgeois :patrons une Municipale : conseillère Se relicher : se régaler patrigots : commérages Faire la bobe : bouder Commission Monopoly : commission urbanisme se penser : penser Super sticieuse : superstitieuse piapias :commérages encroire : croire La gagne : la victoire Justepoureux : liste « Juste pour vous » Printanières : élections municipales fifi : chouchou comprenotte : compréhension Première des autrefois : ancienne maire v.p des pécuniaux : vice-présidente com . finances Cécévéaile : Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais Une carpe qui perd l’eau : bouche bée Le Municipal : le conseil municipal Aller à schloff : aller dormir ficher une saboulée : faire la chasse Les gones et les fenottes : les gens la Fête : la petite salle des fêtes A la fois que vient : à la prochaine fois
Tract
Année après année, le chômage progresse à Brindas
Les statistiques de Pôle Emploi sont sans appel. Le chômage progresse année après année à Brindas. Plus 75% de demandeurs d'emplois en 4 ans. Les chômeurs de catégorie A, sont ceux qui n'occupent aucun emploi. Ceux des catégories B et C sont à la recherche d'un emploi mais ont pu par exemple travailler à temps partiel quelques heures dans le mois.
Au final, se sont 242 Brindasiens qui fin 2013 étaient à la recherche d'un emploi, dont 37 jeunes de moins de 26 ans.
Notre commune comptant environ 2200 ménages, ce sont potentiellement plus de 10% des foyers de Brindas qui sont touchés par le chômage à des degrés divers. Ceci justifie, comme nous le demandons depuis plusieurs années, une politique sociale plus ambitieuse de la commune Droiate