A l’abordage…

26 avril 2012

guignol-paris

Guignol, j’ai gandoisé*, y’a quèque temps, à propos du soir de la Ste Sandrine, où que les Municipaux, à la Fête en bas d’chez toi, i se sont pris, quand i comptaient les pécuniaux* de la cache-maille*de Brindas, une sacrée radée* de grands nombres d’euros ; « Que d’euros ! Que d’euros ! » qu’i disaient les gones et les fenottes*, en sortant ce soir-là.

Après cette radée, la Municipale du Club des Cinq des Bépépédegauches, qu’est aussi gardienne du Phare de l’Accessible*, elle a parlé « bateau » : Guignol, j’parie que tu t’vois déjà en croisière, entouré par le bleu de la mer et du ciel, les îles et les cocotiers…Que nix*, que nixo* : c’est d’un bateau de trottoir qu’elle a causé , la Dame du Phare*, un bateau flambant neuf qui mouille du côté de La Douane*, à ce qu’ i paraît, si mon matelot à la Fête, il a ben ouvert ses écoutilles*.

Ce bateau, tout frais sorti de la cale sèche, i semble que c’est une vraie galère : pas moyen pour nos concitoyens en fauteuil roulant, de monter à bord, i z’ont pas fini de ramer pour arriver à bon port, selon la Dame du Phare.

La Dame des chantiers durables, elle a espliqué que La Douane, c’est déjà la banyeue*et que c’est donc la Cécévéaile*qui pilote l’opération navale. Promis, elle enverra une invitance* à l’Amirauté à Vaugneray, pour que ceusses des travaux, i z’arraisonnent* les bâtisseurs de cet étrange vaisseau et qu’i z’avisent pour que tous les gones et les fenottes* puissent voguer vers La Douane sur le même bateau…