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Brindas Participation et Progrès
20 juillet 2012

Newsletter #15

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NEWSLETTER 15v

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15 juillet 2012

Du réchauffé…

guignol-parisComment va Guignol ? Voyons voir de quoi qu’on a causé, le lundi de la St Prosper, à la Fête, en bas d’chez toi. Parlons prix, prix bas comme qu’i dit le Breton épicier. Pour ce qui nous occupe, Guignol, i s’agit des prix du bouchon* des écoles de Brindas. C’est curieux : d’après ce que mon correspondant à la Fête, i me conte, les Municipaux, à propos des machons*, i causent que picaillons*, au yeu*de parler platelée*

Attention Guignol, y’a bouchon et bouchon. Remarque, aux écoles, à Brindas, y’a les deux, à ce qu’i paraît : y’a le bouchon yonnais où que les gones i se relichent* ; après avoir peiné* le matin, i font une réfection de dessous le nez*avec un bon machon*, pi y’a aussi le bouchon dans la salle pour trouver une place, pace que le restaurant des écoles, il est tant et tant renommé que ça bouchonne tant y’a des gones qu’arrivent pour banqueter.

 Ah Guignol, y’en a ben qui vont pleurer chez mes bourgeois* que je conte du réchauffé. Mais moi, j’y peux rien si mon correspondant à la Fête, i me rapporte des délibes* qui reviennent chaque année comme les hirondelles et que les Municipaux, i bajaflent* tant que tant.

 Le QF*, d’année en année, est toujours une valeur sûre pour que la Première d’la Classe prenne le foutrau*.Elle est toujours allergique malgré les piqûres de rappel des Bépédegauches. Bon, cette fois, quand çui d’la Finance du Club des Cinq a abordé le sujet, ça a commencé piano, avec le sourire : c’est qu’la Première, elle l’attendait, la complainte du Bépépé d’la Finance. Mais, la trêve fut de courte durée ; çui d’la Finance, c’te fois, la Première, elle lui a coupé franc*la sifflette, elle a tiré plus vite que son ombre…Avant même qu’il ait pu dégainer ses dernières tatistiques de l’Inecée, elle a fait vilain, clamant que les Brindasiens étaient tous pleins de picaillons* et que, donc, elle faisait la même ristourne à tous. Repue*, elle a ajouté que, si, par hasard, y’avait des particuyers* qui seraient passés à travers les pécuniaux*, i pourraient toujours aller au Cessez.A.S….

 A l’année prochaine…

 

                                                                                              Le Babiant juin juillet 2012

 

Bouchon : restaurant                    machon : repas                                picaillons, pécuniaux : sous

Platelée :contenu de l’assiette                se relicher : se régaler peiner : travailler

Faire une réfection de dessous le nez : reprendre des forces  bourgeois : patron

Délibes : pas yonnais ; délibérations      bajafler :rabâcher           Q.F : quotient familial

Prendre le foutrau : se mettre en colère             repue : satisfaite

Particuyers : personnes                              Cessez.A.S. :centre communal d’action sociale                               

5 juillet 2012

Où ?

guignol-paris

Guignol, t’sais p’têt pas que les Municipaux, avant le lundi de la St Prosper où i se sont retrouvés de collagne* pour tenir les parlements* habituels, à la Fête, en bas d’chez toi, i z’avaient ayu* de la lecture dans leurs casiers à l’Hôtel de Ville ( la mairie, faudra l’appeler comme ça quand Verdun* sera relookée*). Apparemment, y’avait ayu* auparavant, depuis quand, on ne sait précisément, quèques tiraillements* ou criailleries* épistolaires entre la Première d’la Classe, l’Aide de camp aux salles et placards et le Lien de l’Amitié, t’sais, l’association qui s’attache à ceusses qui tombent vieux* dans not’ bonne ville de Brindas.

C’est vrai que ceusses du Lien, d’après mon correspondant à La Fête, i z’ont été un peu francs du clavier et i z’ont ayu* la touche un rien acerbe pour ablaguer* de reproches les fabriciens* municipaux qui les ont délocalisés les autrefois*au Carré d’Ass*.La Première d’la classe, qu’a pas l’habitude de se faire arraisonner* à regonfle*, s’est pas vraiment relichée*avec la potion à maire parvenue en l’ Hôtel de Ville un beau matin…Où va-t-on Guignol, si ceusses qui tombent vieux*, i se mettent à s’indigner des décisions des bargeois* de la Cité ? C’est-i pas le monde à l’envers ? Y’a pas d’raison, faut qu’i filent comme les autres…droit au Carré*. Faut pas pousser grand-mère dans les orties, comme qu’i disaient les gones des autrefois…

Pourquoi vouloir à tout prix qu’i z’aillent s’assirent là-bas ? « C’est bon pour l’intergénérationnel ! » qu’elle a bajaflé*, la Première. Mais elle a aussi espliqué que les tantôts*, ceusses du Lien, i z’ont d’la place, puisqu’i sont tout seuls, i peuvent même jouer aux quat’coins…Mais alors, comment qu’elles se font donc, les rencontres intergénées, puisque ceusses qui sont pas encore tombés vieux, i sont pas là, au Carré ,à la distraction, mais au boulot ?C’est p’têt de l’intergénérationnel virtuel ? T’en as entendu causer Guignol ?

Pi, le bouquet, c’est le placard…et le réduit où qu’ i s’installent pour mener leurs activités bureautiques électroniques : ceusses du Lien, depuis qu’on les a privés de la Fête, en bas d’chez toi, i se sentent à l’étroit. Remarque, placards et réduits, il en faut, ne serait-ce que pour exiler la machine quand elle fait la sotte avec ses bugs, mais pas pour installer ceusses qui s’activent avec les courriels : ça fait un peu penser aux bourgeois vexés qui mettent au placard des collaborateurs un peu trop remuants…Ceusses du Lien, i préfèreraient avoir un bureau ovale, comme çui de l’Amérique, plutôt qu’ un réduit de 5m: remarque Guignol, au prix qu’il est le m2 de terrain, ça fait une somme…

Le Premier d’cordée des Bépépédegauche, il a ben essayé d’jouer le serrurier pour entrouvrir le portillon*que ces échanges épistolaires avaient, lui semble-t-il, verrouillé…La Seconde de cordée, arrivée en renfort, s’est demandé si la règle de l’unité de lieu, si chère à la tragédie classique, ne pourrait pas souffrir quèque dérogation pour le lien intergéné qui tirerait profit d’un peu de souplesse…

 Rappelons-nous qu’est-ce qu’i disait le roseau au chêne dans une La Fontaine* apprise à la Laïque :

 « Les vents me sont moins qu’à vous défavorables ;

 Je plie et ne romps pas »…

 

                                                                              Le Babiant juin juillet 2012

 

De collagne : ensemble                               parlements : discours                   ayu :eu

Relookée : du Grand Breton ?  tiraillements, criailleries : disputes, conflits

Tomber vieux : vieillir                   ablaguer : accabler                         fabriciens : ceux qui dirigent(dans le domaine de la canuserie       

Carré d’Ass : maison des associations à Brindas

Arraisonner : faire des remontrances                   à regonfle : en abondance

Se relicher : se régaler                 bargeois, bourgeois, dirigeants, patrons

Bajafler : répéter                            les tantôts : les après-midi

Une La Fontaine : une fable de L.F         les autrefois : autrefois

 

 

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