Opposition au COL
Dans le Progrès du 3 juin
En s’abstenant au conseil municipal sur le vote du budget suite à la décision de diminuer la subvention au CCAS, BBP souhaitait dénoncer l’immobilisme de cette instance qui a pour vocation outre l’aide sociale légale (études pour avis dossiers de demandes d’aide sociale aux frais de placement en maison de retraite ou pour des personnes porteuses de handicap) et l’aide extra légale, l’action générale de prévention et de développement social dans la commune. Trois sources de financements : les produits des concessions du cimetière, ceux des prestations repas et enfin des dons, legs et subventions
Composé de membres élus du conseil municipal et de représentants désignés par des associations représentatives, il est présidé par Mme le MAIRE. Pour le moment cette instance est surtout occupée par le portage des repas des personnes âgées à domicile et les colis de Noël. Des demandes d’aides financières ponctuelles sont étudiées (factures d’énergie, demi tarif pour l’étude ou le restaurant scolaire …) en complément d’aides d’autres dispositifs de droit commun ainsi que l’aide alimentaire d’urgence : soit sous forme de bons alimentaires, soit d’une contribution à la banque alimentaire de Francheville pour des familles démunies. Actuellement l’action sociale sur Brindas est donc réduite à sa définition la plus sommaire.
BPP a l’ambition de vouloir insuffler une politique sociale plus dynamique et ambitieuse sur la commune : il y a bien sûr le vieillissement de la population auquel les politiques nationales et départementales ne peuvent apporter de réponses complètes et de proximité ; il y a le chômage qui augmente la précarité de certaines familles. Même si notre Maire persiste à nous répéter que le niveau de ressources des Brindasiens est élevé comparativement à la moyenne nationale, il doit être encore plus difficile pour les familles concernées de vivre le dénuement.
En premier lieu, nécessité de faire un diagnostic des besoins :
Nous avons donc proposé de faire un diagnostic des besoins des habitants de la commune afin de diriger nos actions plus efficacement. Lors du dernier CA du CCAS nous avons donc voté une adhésion à l’UNCASS, Union nationale des CCAS qui propose des outils d’évaluation et de formation dans leur domaine.
Certains des membres du CCAS ont rendu visite à nos voisins (Grézieu, Vaugneray, et Chaponost) pour connaitre leur fonctionnement : difficile de comparer les budgets, les actions et les fonctionnements car leurs missions sont différentes pour certains comme la gestion de logement sociaux. Mais nous pouvons à mon avis garder des idées comme par exemple l’aide aux activités sur Vaugneray, la rencontre régulière avec les acteurs sociaux de la commune, le conseil des anciens sur Chaponost….
Accueil et communication : une priorité
Face au constat du faible taux de demande, BBP a insisté sur la nécessité de communiquer sur les actions du CCAS et de préserver la confidentialité de l’accueil pour que celles-ci ne soient pas des freins aux demandes. Actuellement un agent municipal à mi temps est chargé du suivi administratif des décisions ; mais l’accueil est assuré par l’ensemble : il est important que les personnes sachent quand et pour quelles aides elles peuvent faire appel en mairie ; qu’elles soient informées que leur demande sera accueillie en toute discrétion physique et professionnelle (j’ai pu demander et obtenir, en début de mandat, l’anonymat des dossiers lors du passage en commission pour décision).
Lors de cette commission, en tant que représentante BBP, je suis très attentive à une étude objective des difficultés ; il est souvent nécessaire d’intervenir pour que l’accompagnement social de difficultés financières ne soit pas vécu comme de l’assistanat : nous ne sommes plus dans les trente glorieuses : le chômage, le coût de l’énergie et des fluides ne sont plus de la responsabilité individuelle des demandeurs !
Enfin nous avons proposé des axes de réflexion pour cibler la mise en place d’actions spécifiques à Brindas, en complément de l’action de la CCVL et des services existants :
4 AXES DE REFLEXION POUR CIBLER DES BESOINS :
Soutien à la parentalité : barème de participation aux frais de garderie périscolaire et de restauration scolaire, aux frais d’inscription à des activités culturelles ou sportives…
Aide à l’autonomie des jeunes : participation à l’achat d’abonnement TCL ; de mobylette ; microcrédit….
Lutte contre l’isolement : complément d’aide aux frais de STRADA pour les personnes âgée ; mise en place d’une centralisation de propositions de covoiturage ; ateliers lecture à domicile ; repérage et contact avec les personnes isolées et vulnérables en dehors des périodes d’alertes ; l’aide à l’adaptation d’un logement….
Actions intergénérationnelles : opérations « coup de mains » (aide pour fixer un tableau ; monter un meuble ; garde d’enfants occasionnelle par exemple en cas de reprise de travail rapide…)
Mais aussi des actions dans le domaine de la santé, de prévention de l’endettement peuvent aussi se réfléchir si besoin
Toutes ces actions ont besoin d’être sous tendues par une volonté de la municipalité de s’investir et d’investir dans le développement social de la commune notamment en s’engageant financièrement. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, contrairement à d’autres communes voisines….
BBP est à votre écoute sur ce sujet
Francine Poinseaux, Conseillère municipale, membre du CCAS
La Dame de Varennes, elle aimerait bien que la Fête soit arrangée autrement pour quand les Municipaux i siègent le lundi soir ou un autre jour. Pour que ça fasse plus intime ou pour arrondir les angles, va donc savoir Guignol, la Dame de Varennes, elle préfèrerait que les Municipaux i soient en courbe, en arc de cercle si tu préfères, devant la Première de la Classe et ses aides de camp. En courbe, Guignol, pas en courbette, faut pas confondre.
Pi, la Dame, elle aime guère les grandes tables de la Fête, elle souhaiterait avoir devant elle, une petite table. La Première lui a répondu que, pour le moment, elle avait mieux à faire avec les pécuniaux de la commune que d’offrir des meubles aux augustes Municipaux. Plus tard peut-être qu’elle a dit .Faut pas mettre le carrosse avant les juments, faudra d’abord trouver un palais pour le Conseil avant de songer aux meubles.
Où qu’i sera le Palais des Municipaux ? I vont p’têt ajouter un étage au tien, Guignol ? Faudra voir une convention avec la Cécévéaile. Pour ton palais, mis à part la peinture de la façade, elle a pas « foutu l’argent en l’air », la Cécévéaile. Ce vert de la façade, y’a des mauvaises langues qui disent que ça doit être un coup des écolos…
Pour en revenir aux tables de la Fête, la Dame de Varennes, elle a fait une grosse frayeur à çui de la Finance du Club des Cinq. Lui, les petites tables, i trouve ça charmant mais, s’il a pas une très grande table, comment donc qu’i ferait ,quand, pour parler budget, i doit déployer toutes les liasses de tableaux pleins de chiffres gracieusement offerts par la Mairie ? Surtout que de surcroît, ces tableaux, ça lui suffit pas. I trouve encore moyen d’en aligner d’autres ,des chiffres, qu’i va parfois chercher jusqu’à l’ Inecée, c’est quand même pas la porte à côté, sans parler d’ceux qu’i garde sous le coude…
La Première, elle apprécie pas toujours que le menu du jour lui suffise pas, mais bon, faut pas qu’elle se vexe…
Le Babiant
Ça y est Guignol, la banderole en bas de chez toi, elle y est plus ! Disparue ! C’est une perte. Ouais Guignol, y’ en a des qui la trouvaient pas cline à l’entrée du pays, sur la grand’ route, mais elle va manquer sur la photo .Et pi, nos gones, bientôt, i sauront plus ce que c’ est une banderole, déjà qu’à Brindas, ça court pas les rues, les banderoles .Qu’veux-tu Guignol, si elle avait été un p’tit peu plus « leds », p’têt’ qu’elle aurait été admise dans le cercle des nouvelles technologies…Quand même, on aurait pu la sauvegarder en la classant monument historique.
Donc Guignol, pour te tenir au courant, t’as eu pour ce Noël, un beau joujou, un panneau lumineux. Avec ton automobile, quand t’arrives, pour tout savoir, surtout tu t’arrêtes pas sauf pour céder le passage, mais tu fais quèques tours de giratoire et pi tu t’en vas, comme les marionnettes de la chanson «elles font, font, …trois petits tours et pi s’en vont». Mais Guignol, exagère pas, pendant que tu lis le panneau, pose ton téléphone portable. Faut-pas faire plusieurs choses à la fois, même avec les nouvelles technologies.
Revenons à notre panneau lumineux qu’est en bas de chez toi , à la place de la banderole. C’ est dommage, mais y’en a des à Brindas qu’ont pas que des idées lumineuses comme leur panneau. Mystère, on sait pas qui a eu l’étincelle, si c’est la Première de la classe, ou son aide de camp à la réclame et à l’électronique municipales, mais i voulaient pas que les Bépépés de gauche, i z’écrivent les coordonnées de leur blog dans le Brindas Images de Noël. Pourtant, Guignol, un blog, ça a t-i pas à voir avec les technologies modernes ? Jusqu’ au dernier moment, i z’ont fait leur caprice nos uèmepés zélés,si bien que les Images de Noël, elles ont failli arriver à Pâques dans les chaumières .P’têt’ qu’i z’avaient peur qu’ça soit un blog de mauvais goût ? Ah Guignol, les goûts et les couleurs !...
Pourtant Guignol, c’est écrit dans le Brindas Images : « LIBRE EXPRESSION » presqu’aussi gros que ce qui z’ont accroché sur la mairie, depuis peu il est vrai « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE ». Comme quoi, Guignol, y’en a qui oublient vite… Poursuivons la lecture : en haut de la page, à côté, i z’insistent, nos patrons de presse : «Aucune modification n’est apportée aux textes transmis » .Si si, c’est écrit, Guignol, tout minuscule, c’est vrai. Pi en plus, notre Première, au début de la revue, dans sa lettre, elle déclare : «Ces merveilleux outils servent non seulement l’information mais donnent un nouvel élan à la démocratie locale ».Encore une citation, Guignol, si, si, la dernière. Dans le paragraphe que vient après : « La concertation et la démocratie de proximité font partie de nos engagements ».Non, non, tu rêves pas Guignol. On cause, on cause, pi on fait le contraire. Ça te rappelle pas quelqu’un Guignol ? Remarque, ça permet de comprendre certaines expressions surprenantes de la langue française comme : « l’hôpital qui se fout de la charité »…
Quand il a appris la nouvelle, un peu avant Noël, i paraît que le Premier de cordée du Club des Cinq, « nom d’un rat, de nom d’un rat » qu’il a tonné. Il s’y attendait pas, il est de bon command* le Premier pi i pensait plutôt qu’ pour Noël, y’ aurait une trêve. Mais les Uèmepés zélés, i connaissent pas de trêve. Cette année 2010, i se sont surpassés : après le coup de la motion pour sauver une clase de la Laïque, motion interdite de séance publique du Conseil, i z’essaient de censurer l’annonce du blog des Bépépés de Gauche. C’est pourtant pas la réclame qui manque dans le B.I. I z’auraient p’têt voulu une photo ? A force, les Uèmepés zélés, i commencent à les secouer* beaucoup, les opposants conseillers. Incroyable mais vrai, Guignol, notre Première et son aide de camp à la réclame et à l’électronique municipales, nos fortiches en clics de mulot, i peuvent pas se passer du clic clac des ciseaux de la censure. Les technologies changent, les vieux démons demeurent…Les panneaux lumineux, très bien Guignol, mais ça suffira pas pour que ce siècle soit un siècle des lumières…
Assez bajaflé* Guignol, sinon mon discours risque de devenir amphigourique comme i dit le ministre des fermetures.
Le Babiant
*être de bon command : avoir bon caractère
*secouer : agacer
*bajafler : bavarder
Conseil municipal
lundi 14 mars à 19h30
Petite salle des fêtes de Brindas
Compte rendu du Conseil Municipal dans Le Progrès du 16 décembre. Vous pouvez retrouver notre propre compte rendu ici
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Paru dans Brindas Image de Juin 2008 :
BRINDAS PARTICIPATION ET PROGRES, ENSEMBLE À GAUCHE
LE CONSEIL MUNICIPAL OCTROI DE (TROP) NOMBREUSES DELEGATIONS AU MAIRE ET A SES ADJOINTS.
La loi prévoit que le conseil municipal puisse confier au Maire, 20 délégations qui permettent au premier magistrat (ou à ses adjoints) de prendre les décisions seul, à la place du conseil.
Lors du précédent mandat, M Pecollet avait souhaité 6 délégations. Mme Agarrat, en a sollicité 16. Si certaines (très techniques) ne prêtaient pas à discussion d’autres risquent de priver le conseil de son utilité. Par exemple :
• Mme le Maire, pourra désormais fixer seule la plupart des tarifs communaux (location de la salle des fêtes, inscriptions à la médiathèque,…)
• Mme le Maire, pourra décider seule de passer des marchés jusqu’à concurrence de 90 000 € (le président de la CCVL – collectivité qui est pourtant dotée d’un budget 5 fois supérieur à celui de Brindas -- a une délégation limitée à 30 000€)
• Mme le Maire voulait pouvoir décider seule de réaliser des emprunts à hauteur de 1,5 million d’euros (à Grézieu la Varenne, la délégation du Maire est limité à 150 000 €)
Nos interventions ont permis (avec le soutien de quelques élus de la majorité) de limiter légèrement ce risque préoccupant de transfert de pouvoirs :
• Le plafond pour la réalisation des emprunts a été ramené de 1,5 à 1 millions d’euros
• La délégation permettant au Maire, de préempter
(acheter en priorité) un terrain pour un montant de 500 000 € a été retirée du vote.
• Si Mme le Maire exerce une délégation elle devra en informer le conseil municipal suivant et non pas dans un délais de trois mois.
Le conseil municipal peut être convoqué en 5 jours (voire 2 en cas d’urgence). Il n’y a donc pas de raison, que des décisions importantes (achats de terrains, investissements, emprunts,…) qui engagent la commune pour des années soient prises dans l’urgence, sans débat, par le Maire ou ses adjoints. Nous serons vigilants au fait que le rôle du conseil municipal que vous avez élu soit respecté. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé en cas de dérive.
UN RISQUE ACCRU POUR LES COMMERCES DU CENTRE BOURG
Nous nous étions opposés au projet de création d’une zone commerciale de 1000 m² dans la zone des Andrés, qui sans contrôle suffisant risquait de concurrencer les commerces du centre bourg. Le projet de loi du gouvernement, qui veut supprimer toute autorisation administrative pour l’implantation de grande surface alimentaire jusqu’à 1000 m², vient renforcer ce risque que nous avions eu raison d’anticiper.
Les élus Brindas Participation et Progrès, ensemble à gauche
Patrice CORNUT, Francine POINSEAUX, Rémy MENETRIER, Nicole ROBERT, Noël BUENERD